Publication du nouveau bulletin de la POSI

11 juillet 2024

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Curiosité, étonnement et gratitude. Tels sont les éléments essentiels avec lesquels il faut aborder la lecture du nouveau bulletin de l'Œuvre Pontificale de la Sainte-Enfance (POSI), selon sa secrétaire générale, Sœur Roberta Tremarelli.

Dans l'éditorial qui ouvre le numéro 17 du bulletin qui vient de paraître, Sœur Roberta remercie les enfants et les adolescents missionnaires et leurs animateurs, parce qu'ils s'efforcent chaque jour de faire goûter ici sur terre la bonté et la beauté du Royaume de Dieu, en semant des graines d'accueil, d'amour et de miséricorde, et nous invite à cultiver ce regard attentif pour saisir la préciosité de la diversité d'une institution comme celle-ci, qui opère sur tous les continents et annonce la nouveauté du "jeu" missionnaire.

Le bulletin, qui vient de paraître, est composé d'une série d'articles de fond sur les activités de la POSI dans différents pays, tandis qu'une deuxième partie donne la parole aux expériences d'enfants, d'adolescents et d'animateurs missionnaires du monde entier.

Le Père Tolos Marius SJJ, directeur du Centre CKUJ de Manresa en Roumanie, qui a pris la parole lors de la Conférence européenne sur l'enfance missionnaire en avril dernier, ouvre le numéro. La mission, c'est la coopération" est le thème du rapport, qui est suivi d'une section sur les activités missionnaires.

Du Burundi et de la célébration inaugurale du jubilé des 50 ans de la POSI dans le pays à l'expérience de l'école missionnaire Indonesia Teens, de la Tanzanie, dans l'archidiocèse de Mwanza, où les enfants sont souvent victimes d'un faible niveau d'alphabétisation, à la proposition d'un séminaire d'éducation et de formation pour leur permettre de reconnaître les formes de violence dont ils sont souvent victimes, le témoignage de l'Ouzbékistan, où il y a peu de catholiques et où les activités oratoires sont les seules qui permettent de parler de Jésus aux petits, est intéressant et significatif. Le témoignage de l'Ouzbékistan, où les catholiques sont peu nombreux et où les activités oratoires sont les seules qui leur permettent de parler de Jésus aux plus petits, est intéressant et significatif. Au Myanmar, tourmenté par le conflit en cours, les enfants souffrent de conditions difficiles et, même dans cette situation, l'espoir naît de l'expérience d'une journée dédiée à l'Enfance Missionnaire. La situation est également complexe pour les enfants du Burkina Faso, dans le diocèse de Nounam, où beaucoup vivent le "bouleversement" de quitter leur patrie, leurs habitudes, de vivre en tant que personnes déplacées. Les camps de formation biblique pour les enfants visent précisément à leur donner une solide formation chrétienne pour faire face aux nombreuses complexités de la réalité dans laquelle ils vivent dès leur plus jeune âge. Parmi eux, certains ont également subi des formes de harcèlement de la part d'hommes armés qui leur ont arraché leur matériel scolaire, les privant du minimum qu'ils avaient et les détruisant ensuite sous leurs yeux. La POSI a fourni des kits scolaires à ces enfants, leur donnant l'espoir qu'un monde différent est possible. Du Kenya, dans l'Archidiocèse de Mombasa, vient le témoignage émouvant de l'aide alimentaire de subsistance fournie par la POSI, tandis que de l'immense Diocèse de Bangassou en République Centrafricaine, un tour d'horizon des nombreuses activités qui se déroulent dans les différentes paroisses.  Enfin, l'Archidiocèse de Bamako au Mali, où la POSI est présente avec de nombreuses offres éducatives malgré le fait qu'il s'agisse d'un pays majoritairement musulman, conclut cette section. Les témoignages d'enfants du Venezuela, du Burkina Faso, de Bolivie, des Philippines, du Honduras, de la République du Congo, du Bénin, du Panama, de l'Équateur, de la Roumanie et du Mali méritent d'être lus d'une traite. Pour finir en beauté, la proposition d'un sudoku missionnaire (ou autre jeu - selon la langue).